Critiques

bin!! moi je dit que scarface et un film géniale , un chef d'oeuvre al pacino et térrible dans se filme l'histoire est trés interresente sa parle d'un gars qui pars de colombie pou je t'adore r aller aux aux état unis comme réfugié politique et qui , avec l'aide de la drogue et n'ayant peur de rient il vas devenire l'un des plus gros quaiide de cocaiine mais pe a pe il devient renfermer sur lui même est a peur de tous le monde et la on voie l homme AL PACINO... je kif se film est vous

faut deja comprendre ce que tu viens d'écrire !

bas moi j'ai compris sauf le je t'adort pas grave moi fatigué

ah d'accord

Sin City de Frank Miller, Robert Rodriguez :


Sin City

Black and beautiful

Adapter une BD à l’écran n’est jamais chose aisée. Avec «Sin City», Robert Rodriguez et Frank Miller (auteur des «comics» du même nom) ont réussi un curieux pari : adapter l’écran à la BD.

«Sin City» (la ville du péché) est un univers glauque peuplé d’une horde de flics pourris à la botte de politiciens véreux, de tueurs à gage sans scrupule et d’un «gang» de prostituées dont l’habileté au combat les protège de l’oppression. A côté, la Gotham City de Batman ferait presque office de Disneyland.

Le film nous fait découvrir les parcours croisés d’une série de personnages qui ont tous une revanche à prendre sur un système qu’ils méprisent, mais dont ils ont appris à maîtriser le fonctionnement. C’est donc au déni de toute considération morale qu’ils tenteront d’arriver à leur fins. A Sin City, le pragmatisme est plus qu’un art de vivre ; c’est une question de survie.

Qui dit parcours croisés, dit chronologie chahutée. Il y a du «Pulp Fiction» dans ce «Sin City» (Quentin Tarantino a d’ailleurs réalisé certaines scènes du film). Et comme pour les œuvres de Tarantino, la violence, omniprésente, est à prendre au second degré, ne fut-ce que pour sa chorégraphie, serait-on tenté d’écrire.

L’histoire tout entière semble d’ailleurs n’être qu’un prétexte à l’esthétisme, à l’ambiance calfeutrée mais parfaitement rendue de cet univers très particulier. La brochette impressionnante d’acteurs présents au casting (Bruce Willis, Clive Owen, Elijah Wood, Mickey Rourke, Jessica Alba, Michael Madsen, Brittany Murphy, Benicio Del Toro...) n’est pas étrangère au résultat final. Mais ce qui impressionne avant tout, c’est la manière dont les réalisateurs ont réussi à adapter le film aux règles de la BD.

La BD était publiée en noir et blanc ? Le film est en noir et blanc, avec une touche de couleur par-ci par-là. Les phylactères sont remplacés par une voix off qui, bien qu’omniprésente, ne cannibalise pas pour autant jeu des acteurs, globalement très convaincants. Les plans s’enchaînent comme les cases ; les visages sont retouchés, les jeux d’ombre modifiés, les notions d’espace remodelées. Visuellement, le résultat est tout simplement remarquable. Le film aussi, d’ailleurs.

La guerre des mondes de Spielberg :

Le premier film tiré du 11 septembre: Spielberg frappe fort avec "La Guerre des Mondes" inspirée du roman d'H. G. Wells. Un grand spectacle derrière lequel se profile l'ombre du 11 septembre et plus généralement des extrémismes

"Ce sont des terroristes? Ce sont des terroristes?" hurle, affolée, la petite fille prostrée dans les bras de son père au regard hébété, le visage recouvert de cendres. Les extraterrestres ont détruit la ville. En quelques minutes, ils ont réduit les gratte-ciels et les hommes en poussières. Le parallélisme est frappant et ne nous quittera plus jusqu'à l'ultime minute du film. Spielberg a formidablement actualisé le roman de science-fiction écrit par H. G. Wells en 1898, "La Guerre des Mondes". Impossible derrière ces gens affolés qui courent dans les rues, derrière cette cendre qui recouvre les corps, derrières ces carcasses d'avions civils écrasées, derrière surtout la stupeur des personnages, de ne pas voir le 11 septembre. Impossible derrière la frénésie militaire impuissante qui suit l'invasion extraterrestre de ne pas voir la réponse US en Irak.

Déjà en son temps, à la fin du XIXe siècle, H. G. Wells avait utilisé, comme d'autres auteurs de l'époque, la science-fiction pour raconter l'inquiétude du monde face au réarmement de l'Allemagne. Il l’avait symbolisée dans son récit par l’invasion des extraterrestres. Ses peurs se vérifieront des années plus tard... avec la première guerre mondiale... puis la deuxième, plus atroce encore. Une deuxième guerre mondiale qui apparaît plus d'une fois dans la version de Spielberg avec l'exode des population fuyant les villes envahies par les nazis... euh pardon par les extraterrestres. Avec aussi cet homme terré dans une cave qui affirme à Ray que les extraterrestres sont venus pour exterminer la race juive... euh pardon la race humaine. Toutes ces corrélations font planer sur le film un perpétuel climat inquiétant presque terrifiant comme lorsque la petite fille de Ray avec ses jeunes yeux d'enfants voit ces centaines de cadavres dans le fleuve qui nous rappellent l'ultime folie humaine au Rwanda.

Mais Spielberg, grand conteur devant l'éternel, nous offre aussi et avant tout un grand spectacle à l'action haletante. Certaines scènes sont ahurissantes. Tout le monde se souvient de la première demi-heure de "Il faut sauver le soldat Ryan" quand les alliés débarquent sur les plages normandes. Tout le monde se souviendra aussi de la première demi-heure de "La Guerre des Mondes" quand les extraterrestres débarquent dans la banlieue de New-York. Jamais une invasion extraterrestre n'avait parue si crédible, si réaliste au cinéma. On le doit sans aucun doute au savoir-faire magistral de Spielberg mais aussi et avant tout aux souvenirs des images du 11 septembre gravés dans les mémoires collectives. Rappelez-vous: comme Ray ne peut croire à ce qu'il voit, vous non plus ne pouviez croire à ce que vous voyiez à la télévision fin de l'été 2001.

En marge de l'invasion, Tom Cruise est plutôt crédible en père qui a laissé tomber (s’il a jamais assumé...) et ne voit plus ses enfants qu'épisodiquement. On y croit non pas parce que l'interprétation de Tom est excellente (Cruise fait du Cruise, comme d'hab') mais parce qu'avec son physique d'éternel jeune premier, on ne peut que croire que ce Tom Cruise alias Ray n'a pas grandi et qu'il n'a pas encore très bien intégré ce que c'était qu'être père. Ce qu'il découvrira bien sûr tout au long du film, à travers l'adversité venue d'ailleurs, les coups de gueule de son fils et les besoins de sa petite fille. La problématique de la paternité semble être la grande problématique actuelle de notre monde occidentale si l’on s’en réfère aux nombres croissants de films qui traitent de ce sujet il est vrai universel (au dernier festival de Cannes, la plupart des grands réalisateurs vedettes en compétition abordaient ce thème dans leurs films). Une bonne invasion extraterrestre pour remettre le père là où il devrait être ?

Même si très américaine (tout est bien qui finit bien, on se serre bien fort dans les bras après une bonne frayeur), la fin que l'on doit à Wells est assez surprenante en fin de compte et envoie un message aussi bien à George W. Bush qu'à Ben Laden: la guerre des Mondes ne se gagnera ni par les armes ni par la terreur.

Critiques de Valiant

Valiant ne sera pas le prince de l'été

Ce nouveau film d'animation, produit par John H. Williams (Shrek 1 et 2), met à l'honneur les actions héroïques des animaux lors des conflits armés

C'est le petit studio Vanguard qui se retrouve aux commandes du film Valiant. Réalisé par Gary Chapman, novice dans le genre, l'histoire est on ne peut plus simple et se déroule durant la seconde guerre mondiale. Un groupe de pigeons, pas des plus harmonieux, a pour mission de rallier la côte et la résistance françaises afin d'y procéder à un échange de messages de la plus haute importance. Vont-ils y laisser toutes leurs plumes? Car, du côté sombre, planent d'effroyables faucons à casques à pointe. C'est la trame du film.
Durant la grosse heure et quart de projection, cela ne volera pas plus haut… si vous nous permettez l'expression. Les personnages sont assez sympathiques même si l'un ou l'autre sont totalement transparents. Dans la version anglaise, c'est Ewan Mc Gregor qui donne sa voix et son énergie au petit mais intrépide Valiant. Pour la version française, c'est Ramzy Bedia d'Eric et… Ramzy. Du côté anglophone, notons encore la présence de John Hurt et de John Cleese au sein du casting. En français, on s'amusera de retrouver Henry Guybet qui interprétait déjà un personnage dans Chicken Run.

Enfin, revenons à nos pigeons. Si l'idée de mettre en avant ces courageux compagnons de l'homme ne peut qu'être louée, on reste néanmoins sur sa faim. L'action réelle est trop peu présente. Les répliques manquent de finesse, c'est vrai, mais davantage d'esprit. L'humour british est malheureusement trop peu au rendez-vous et les clichés sont nombreux. Cette impression générale est quelque peu atténuée par la haute qualité de l'animation elle-même. Le "débarquement" en territoire occupé constitue ainsi un des moments forts du film. Dommage…

Si l'adulte n'a pas pris son pied, l'enfant y trouvera sans doute son compte mais pas davantage. En fait, le film est comme son personnage central: gentil, plein de bonnes intentions, pas très drôle, sans folie, courageux face aux mastodontes (que sont Dreamworks et Pixar), un peu niais et moralement irréprochable. Un film pour petits mais pas pour grands. Pour une fois que cela va dans cet ordre-là

Les 4 Fantastiques :

Au pays des -héros…

Après Spiderman, Superman, Hulk et autres X-men, c'est à une autre des bandes dessinées phares de la firme Marvel d'être adaptée au cinéma. Tout droit sortis de l'imaginaire de Stan Lee, Les 4 fantastiques constituent un des plus gros succès jamais réalisés pour une série de comics et représente aux yeux des aficionados une sorte de manifeste du héros.
A partir de là, l'adaptation se devait d'être à la hauteur, mais ce n'est malheureusement pas le cas ! En effet, outre des prouesses techniques et visuelles évidentes - la scène du carambolage sur le pont de Brooklyn est à couper le souffle -, le film ne parvient pas à combler un certain nombre de lacunes, à commencer par la pauvreté de son scénario.
Malgré une idée de départ plutôt réjouissante - suivre le parcours de 4 personnages et non plus d'un seu l- , l'intrigue piétine et le film n'arrive pas à trouver son rythme. Après un début et une exposition très lents, les scènes d'action alternent avec des passages beaucoup plus calmes et denses ce qui confère à l'ensemble une absence de dynamique.
Un bon point, cependant, pour les personnages que le script a su travailler avec une finesse relativement inouïe pour ce type de superproductions. S'ils possèdent tous des superpouvoirs, M.Fantastique n'en demeure pas moins un homme amoureux et, tout aussi monstrueuse qu'elle soit, la Chose semble de son côté tout de même souffrir de son incapacité à susciter de l'amour. Humains, ces héros-là le sont immanquablement, un trait de caractère largement accentué par leurs difficultés premières à gérer leurs superpouvoirs.
Les enfants apprécieront, les grands c'est moins sûr ! Quoiqu'il en soit, un deuxième volet devrait se préparer rapidement : la fin sent vraiment la suite…